Dans une Europe où l’éducation et l’emploi des jeunes sont des priorités stratégiques, les stages occupent une place essentielle dans le développement des compétences et l’intégration des étudiants sur le marché du travail. Cependant, les approches en matière de stages varient considérablement d’un pays à l’autre, comme le montrent les exemples de la France et de l’Italie.

 

En France, le cadre légal est rigoureusement défini, avec des règles précises concernant la gratification, la durée des stages et l’encadrement des missions, tandis qu’en Italie, les dispositifs comme Garanzia Giovani ou les incitations fiscales témoignent d’une plus grande flexibilité, mais aussi d’une hétérogénéité régionale marquée. Ces disparités reflètent des conceptions différentes du rôle des stages dans le parcours éducatif et professionnel, mais elles créent également des obstacles pour une collaboration transfrontalière fluide et équitable.

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C’est en examinant ces différences et leurs impacts que nous pouvons imaginer les contours d’une véritable coopération franco-italienne en matière de stages, une ambition qui pourrait transformer les opportunités professionnelles des jeunes à l’échelle du continent.